La rue Mouffetard, pas loin de nos hôtels, est des rues favorites de ceux qui visitent Paris. En effet, elle a su garder son charme, avec beaucoup de petites boutiques et de bons restaurants.

En bas de la rue, Calice, un bar à vins-bistrot-restaurant (dixit leur site web), vient d’ouvrir (ou plutôt rouvrir, on vous explique plus bas). C’est vraiment une agréable surprise avec sa grande terrasse, ses plats délicats et ses desserts épiques de la cheffe pâtissière japonaise Kaori Akazawa.

Si vous pensez reconnaître la grande terrasse de Calice, vous n’avez pas tort. Ouvert depuis ce printemps, le restaurant a pris la place de Le Bel Ordinaire, où nous avions mangé pour vous il y a cinq ans. Oui, les choses changent vite à Paris.

Désormais plus épuré, avec une bonne sélection de vins et une terrasse agrandie, le restaurant propose de la jolie cuisine française, concoctée (du moins en partie) par… des chefs japonais.

La terrasse est un vrai atout, mais à l’intérieur avec des tons chauds et le grand puits de lumière naturelle suggèrent que l’on sera bien dedans pour une moitié de l’année, et bien dehors pour l’autre.

Le jeune équipe s’occupe rapidement de nous. Nous passons les entrées et commandons :

— des fleurs de courgette en tempura avec des aubergines fumées, ricotta, siphon shiso vert (basilic japonais) et un condiment à l’orange.

et

— des ravioles (pour remplacer les gnocchis de la carte) scamorza pistache bien al dente, avec des morceaux d’olive, de petites fleurs et un soupçon de croustillant.

La présentation pour ces deux plats délicieux est spectaculaire, très colorée, de vrais tableaux. Même les assiettes sont jolies ! Un début impressionnant.

Avant de prendre un dessert, nous nous faisons plaisir avec une assiette de fromages, avec notamment du Brillat-savarin, du livarot de Normandie, du gorgonzola et du chèvre, tous succulents et servis avec une petite salade agréablement salée, plus une petite goutte de sauce fruitée.

Il faut le dire, la partie du repas qui nous intriguait le plus est sur le point de commencer. La réputation de la cheffe pâtissière japonaise Kaori Akazawa nous est parvenue par Instagram, et elle est un atout majeur pour le restaurant, car ses créations laissent les gens ébahis.

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Nous choisissons :

— une mousse au chocolat glacée (nouvelle recette) avec une espuma de crème anglaise au jasmin, une tuile cacao et du crumble au chocolat, une construction savante et délicate, et

— un vacherin avec un rond fin de meringue, coulis de fraise et de la glace (surprenante) à l’oseille, dont la présentation avec des tranches de fraise et quelque petites feuilles est magnifique.

Il faut absolument essayer un dessert si vous venez au restaurant.

Pour la qualité des mets, nous trouvons que Calice est très raisonnable, même si vous commandez à la carte. Chacun de nos plats a été une révélation, l’équipe est avenante et les propositions de vin sont pertinentes.

Le restaurant propose un menu fixe le midi, du mardi au vendredi (28€ pour deux plats ou 34€ pour trois). C’est un bon plan si vous voulez vous régaler à des prix très abordables. Mais même pour un dîner, il y a moyen de bien manger sans casser votre tire-lire.

Espérons que Calice aura le succès qu’il mérite. En ce qui nous concerne, nous comptons y retourner…

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Calice (ici) est ouvert tous les jours sauf le lundi pour le déjeuner et le dîner

Réservation en ligne ici

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