Notre exposition PHPA 2014 continue jusqu’au 27 septembre à la Galerie Esther Woerdehoff, et c’est votre chance de voir non seulement les 12 photographes de PHPA (et le lauréat Gregor Bletzig), mais aussi la carte blanche inédite, commandée exprès pour l’exposition.

Créée par Amélie Chassary & Lucie Belarbi, elle met en scène chacun de nos hôtels et les équipes qui y travaillent au quotidien dans un univers coloré et légèrement loufoque.

Voici toutes les informations.

Chassary & Belarbi forment un duo d’artistes depuis 2009. Amélie Chassary, âgée de 33 ans, est photographe. Diplômée de l’Esag Penninghen, elle a complété sa formation dans un studio photo. Lucie Belarbi, âgée de 29 ans, est plasticienne. Autodidacte, elle a suivi des études de psychologie, puis s’en est détournée au service du textile.

Suite à leur rencontre, elles ont eu le désir commun de partager une aventure artistique. En duo, elles réalisent deux séries. Dans la première, « Huis-Clos », elles proposent une vision des us et coutumes de notre société contemporaine. La suivante, « Résonance », questionne les métamorphoses du visible. Pour mettre en forme les mises en scène inventées, elles utilisent du textile autant que de la peinture et photographient en argentique.

Depuis 2010, leurs photographies sont exposées dans de nombreux festivals (Circulation(s), ManifestO, Boutographies, Mois de la Photo-OFF) et sont remarquées par la presse (Images Magazine, TGV Magazine, 20 minutes, Le Temps, Réponses Photo, etc.).

Soutenues par le label Hôtels Paris Rive Gauche / HPRG, elles créent pour la réouverture de l’Hôtel du Panthéon cinq photographies illustrant la relation entre George Sand et Musset. Depuis peu, le duo a intégré le studio de création et de diffusion Hans Lucas.

Amélie et Lucie travaillent avec la Galerie Rauchfeld qui leur consacre en février 2014 leur première exposition personnelle. Elles préparent avec elle salons et foires aux Etats- Unis.

Les Évadés

Les intermèdes photographiques sont inspirés de nos musiques intérieures. Comme une ponctuation au quotidien, les sonorités aux notes exotiques font vivre les mécaniques de l’imaginaire. La chorégraphie des gestes magnifie la fabrique de rituels. Petit à petit le temps s’efface, l’anonymat s’égare et les héros «évadés» se dévoilent. À la lisière de la fiction et de la réalité, des éléments fantasmés se libèrent dans l’espace privé. L’échappée, vers de nouveaux territoires, déchaîne la monotonie de l’ordinaire.

En venant réaliser la carte blanche Photo d’Hôtel Photo d’Auteur 2014, nous nous sommes immergées dans les décors des hôtels et sommes venues à la rencontre du personnel. Touchées par le ballet, que représentent les allers et venues des employés, nous nous sommes attachées à créer des mises en scène rythmées par les gestes usuels devenus extraordinaires. Les espaces confinés des hôtels deviennent le terrain de jeu de notre interprétation et de notre projection de leurs mondes intérieurs.

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