Blog | HPRG Notre pique nique est pour dimanche Fin – Hotels Paris Rive Gauche Blog

Notre pique nique est pour dimanche Fin

Nous avons faim, pas vous ?

Résumé des épisodes précédents :

Le matériel pour pique-niquer

le pain

Au marché

Le vin et le poulet rôti

le lieu de rendez vous

Une promenade

Cherchons la meilleure place

Encore quelques pas et nous vous proposons un dernier bon coin : La butte à l’herbe grasse dominée par la statut rouge et ronde de Martha Pan . A présent vous devez vous décider car au delà du départ du Batobus, point de pique nique envisageable, jetez tout de même un coup d’oeil au bout des quais sur l’entrée du port de plaisance de Paris arsenal, domicile privé des péniches résidentes et de passage sur la Rive gauche. Installez vous maintenant sur le lieu de votre choix, attention d’autres risquent de vous voler les plus jolis coins si vous hésitez trop longtemps. Vous aurez encore le choix après ce pique nique très Parisien Rive gauche, de vous distraire soit en empruntant le Batobus Batobus ou bien en vous promenant dans le jardin des plantes dont les odeurs animales de la ménagerie voisine ne vous auront pas échappées Jardin des plantes , vous pouvez aussi vous laisser tenter par une exposition de l’Institut du Monde Arabe IMA moi j’ai préféré… un livre des bouquinistes sur les genoux, regarder les promeneurs en fredonnant cette chanson oubliée, compagne de mes voyages anciens quand la nostalgie de Paris et ses quais me gagnaient : t’en souviens tu la Seine,

Anne Sylvestre T’en souviens-tu, la Seine ?
Paroles et Musique: Anne Sylvestre 1964
© 1964 – Editions Warner Chappell

T’en souviens-tu, la Seine,
t’en souviens-tu comm’ ça me revient,
me revient la rengaine
de quand on avait rien,
de quand on avait pour tous bagages
tes deux quais pour m’y promener,
tes deux quais pour y mieux rêver ?
Tu étais, tu étais mes voyages
et la mer, tu étais mes voiliers,
tu étais pour moi les paysages ignorés.

Je te disais, la Seine
qu’on avait les yeux d’ la mêm’ couleur.

Quand j’avais de la peine,
quand j’égarais mon cœur,
quand je trouvais la ville trop noire,
tu dorais des plages pour moi,
tu mettais ton manteau de soie,
et pour moi, qui ne voulais plus croire,
et pour moi, pour pas que je me noie,
tu faisais d’un chagrin un’ histoire, une joie.

Ils te diront, la Seine,
que je n’ai plus de cœur à promener
ou que, si je promène,
c’est loin de ton quartier.
Ils te diront que je te délaisse
et pourtant je n’ai pas changé.
Non, je ne t’ai pas oubliée,
mon amie de toutes les tendresses.
J’ai gardé dans mes yeux tes reflets,
j’ai gardé tes couleurs, tes caresses pour rêver.

T’en souviens-tu, la Seine,
t’en souviens-tu comm’ ça me revient,
me revient la rengaine
de quand on était bien?
Et si j’ai vu d’autres paysages,
tes deux quais m’ont tant fait rêver.
Attends-moi: j’y retournerai,
tu seras mon premier grand voyage.
et le port où je viens relâcher,
fatiguée de tant d’autres rivages oubliés.
T’en souviens-tu, la Seine,
t’en souviens-tu ?